Krishnamacharya, un “chainon” important de l’histoire du yoga.
Au début du XXe siècle en Inde, les britanniques répriment les anciennes coutumes indiennes. Du coup, beaucoup d’Indiens délaissent la pratique du yoga. Cependant, un jeune homme, Tirumalai Krishnamacharya, va changer la donne. En contact avec le yoga durant son enfance, il va étudier assidument les traditions indiennes (les rites hindous, les lois indiennes, le sanscrit et l’ayurvéda) durant ces années de formation.
En 1924, le Maharaja de Mysore, souffrant du diabète, invite Krishnamacharya à ouvrir une école de yoga dans une aile de son palais. Ce Maharaja s’intéressait aux vertus curatives potentielles du yoga. Ce patronage va permettre à Krishnamacharya de développer ce que nous considérons comme le yoga moderne : le Yoga Ashtanga Vinyasa. Ce style de yoga est très physique.
Pour Krishnamacharya, le yogi doit suivre 3 étapes dans sa vie :
- Premièrement, durant sa jeunesse, le yogi développe la force musculaire et la souplesse.
- Ensuite, durant ses années familiales d’adultes, il entretient sa santé et s’occupe de sa famille. Sa vie est plus “sociale” durant cette étape de sa vie.
- Finalement, à la fin de sa vie ou plus exactement, une fois ses enfants “éduqués”, il se concentre sur l’épanouissement de sa spiritualité.
De plus, Krishnamacharya est aussi le premier guru à avoir accepté des femmes parmi ses élèves. À titre d’exemple, il enseigna le yoga à Indira Devi qui devint la première femme professeure de yoga au monde.